Ne manquez pas le 3e concert (et dernier de cette année académique) de printemps du Cercle de Composition (CeCo), mettant en vedette des créations originales de talentueux·euse·s compositeur·trice·s de la Faculté de musique de l'UdeM ! Au programme, un heureux mélange de styles instrumentaux et électroacoustiques. Seront joué·e·s, les étudiant·e·s :

Au programme :  

FRANÇIS BRULÉ • ALEXIS BLAIS • MARIN GAUTHIER • EDWIN NG • KASSANDRA LARA PICAZO • THIERRY CÔTÉ • FRÉDÉRIC ROVERSELLI • ANTONIN GOUGEON-MOISAN

Quelque part… est une œuvre pour percussions et électronique, conçue pour s’adapter à un lieu et à un nombre indéterminé de musicien·nes. Cette pièce explore les caractéristiques spécifiques de l’espace, en jouant sur le choix des sonorités, la disposition scénique, l’intégration d’un dispositif électronique, et les déplacements des interprètes.  

La partition de Quelque part… est le fruit d’un processus cocréatif et évolutif. Les membres de l’atelier de percussions ont contribué activement à son développement, participant à la sélection des sonorités, à la conception des gestes et des mouvements musicaux, ainsi qu’à la structuration de l’œuvre. Chaque interprétation se veut unique : la partition permet d’adapter la pièce en fonction du contexte de présentation et des interprètes impliqués. 

Au final, Quelque part… prend des allures de rituel, invitant les performeur·euses à explorer le lieu à travers le son et leurs déplacements. Chaque section, inspirée des exercices développés en atelier, guide les intentions de jeu à travers des indications textuelles, des notations musicales et des éléments graphiques. 

Concert Les voix intérieures

Performance audiovisuelle s'inscrivant dans une démarche de recherche-création visant à rapprocher la musique électroacoustique ou concrète avec la musique populaire. Réflexion autant philosophique que technique, les choix artistiques sont fait pour rendre les pièces plus accessibles afin que l'auditoire puisse le plus possible s'y repérer et s'approprier le matériel. Ainsi, l’utilisation d'une guitare électrique, de la voix, d'un contrôleur MIDI sous forme de clavier, du rythme, de l'harmonie et de mélodies vient se coupler à un discours musical évoluant autour de la texture, la spatialisation et l'orchestration spectrale. L'utilisation de ces instruments facilement reconnaissables, la présence sur scène du musicien-chanteur ainsi que les visuels viennent ainsi, en complémentarité avec l’esthétique musicale, agir en tant que "points d'ancrage" pour l'attention de l'auditoire. La majorité des sons entendus sont créés à partir de prises de sons créatives qui ont ensuite été manipulées avec une grande utilisation de granulateurs, de traitements spectraux et de retardateurs créant des "boucles éphémères". Une grande partie de ces sons enregistrés et manipulés sont à l'origine produit avec la voix. Les visuels non-représentatifs utilisent des textures, des formes et des couleurs avec des relations claires de synchrèse entre ce qui se passe visuellement et musicalement. 

L'ensemble d'oeuvres, soit 8 pièces totalisant environ 45 minutes, explore les thèmes de la pureté des émotions vives de nos "petites voix" dans notre tête, celles que nous filtrons avec notre conscient, souvent toxiques, à la fois évasives et insistantes, malsaines et euphoriques.

L’oeuvre installative frequencies (light quanta) du professeur Nicolas Bernier a été acquise dans la collection du musée ZKM Center for Art and Media à Karlsruhe et sera exposée entre le 5 avril 2025 et le 20 septembre 2026.

Atelier 3/3 : Traces et impermanence
Offert par la professeure Myriam Boucher et la candidate à la maîtrise Sabe.

Inscription obligatoire en remplissant ce formulaire en ligne.

L’éveil de la voix, composé par Matthew C. Lane, est une pièce pour chœur inspirée par les principes sous-jacents à l’échauffement vocal. L’œuvre, à la fois pédagogique et créative, sera destinée au concert, où elle sera accompagnée d’un logiciel de production sonore en temps réelle générant un accompagnement stéréo. Cette œuvre pour chœur SATB dure entre 15 et 30 minutes, étant composée de sections de longueur variable qui permettent l’exploration de l’improvisation, offrant ainsi une expérience immersive pour l’auditeur.

Expansion

L'œuvre Expansion est un projet explorant la question de l'interprétation des musiques électroacoustiques dans le cadre de performances. En développant un dispositif interactif qui combine éléments de décor et instrument de musique numérique, le candidat à la maîtrise Rémy Jannelle cherche à créer une performance intégrant l'exploitation de l'espace scénique et le jeu musical. Ainsi, il a conçu une œuvre performative bâtie autour de la dynamisation d'un dispositif scénique, évoquant les toiles utilisées dans des performances audiovisuelles. Les deux cadres articulables permettent de contrôler à la fois le déploiement de la musique dans le temps et l’exploitation de l’espace scénique. La musique est créée et assemblée en temps réel à partir d’une l'interaction du performeur avec son dispositif, grâce à un système électronique de piézoélectrique, de capteurs de pression et de boutons.

Performance et présentation du projet le 11 avril 2025 de 17h à 19h
LIEU FORMES · ONDES (B-325) de la Faculté de musique de l’Université de Montréal

Dans le cadre de l'exploration des rivières enfouies de Montréal, Myriam Boucher, Antonin Gougeon-Moisan, Simon Chioini et Gabriel·le Caux se sont réunis afin de créer une série de compositions musicales. Leur démarche repose sur l'utilisation d'enregistrements de terrain du ruisseau Provost, situé près de la Faculté de musique de l'Université de Montréal. À travers une approche collaborative, ces artistes ont transformé les sons naturels du ruisseau en une expérience sonore construite autour des murmures de l'eau et de sons environnants. Montréal Rivières cherche à transcender les frontières entre le monde naturel et l'art numérique, offrant une réflexion poétique sur notre relation avec l'environnement urbain et les cours d'eau souvent méconnus qui le parcourent.

Compositeur·trice·s : Myriam Boucher, Gabriel·le Caux, Simoin Chioini, Antonin Gougeon-Moisan
Prises de son : Myriam Boucher, Gabriel·le Caux, Simoin Chioini, Antonin Gougeon-Moisan
Mixage et matriçage : Simon Chioini et Antonin Gougeon-Moisan
Remerciements : SMM de la Faculté de musique

Lancement les 24 et 25 avril 2025 durant la série de concerts Ultrasons, avec installation/documentation présentant le projet au Foyer de la salle Claude-Champagne, Faculté de musique de l’Université de Montréal.

Passages est conçu comme une œuvre audiovisuelle in situ pouvant se moduler à diver emplacements et agencements spatiaux. Dans le contexte de la triennale de recherche-création de l'Université de Montréal, ce projet se déploiera dans l'intégralité du passage entre le stationnement Louis-Colin et le pavillon Roger-Gaudry.

Passages, contrairement aux configurations immersives en dôme, est un mur de son et de lumières en constante interaction et ne possède pas de point d'écoute idéal. Cette création peut être perçue comme un moment fugace d'un trajet allant d’un point A à un point B, ou bien comme une œuvre complète pour la totalité des 60 minutes.

En s'inspirant du concept d'impermanence, Pierre Michaud utilisera cet espace de transition – ce passage – comme représentation de notre nature éphémère sur terre, en tant qu'individus et en tant qu'espèce.

Ce projet est autonome et n'emploie que des technologies à faible consommation d'énergie.

Muscien.ne.s :
Pierre Michaud: clarinette et électronique
Gwénaëlle Ratouit : Clarinette basse
Charlotte Layec : Clarinette basse
Stéphanie Lavoie : Clarinette

Intimité est une pièce musicale pour grosse caisse d’orchestre, objets de percussion et dispositif électronique. L’œuvre s’appuie sur la métaphore de l’intimité pour construire un rapport personnel au phénomène sonore. Après tout, relation au son est quelque chose d’intuitif, personnel, unique. Dans cette pièce, on questionne les notions de similarité de timbre, d’espace rythmique, de proximité de hauteur. Les métamorphoses nous amènent de la douceur au malaise, de la ferveur à l’hésitation. Dans le cadre de la Triennale de recherche-création de l’Université de Montréal, nous présentons un version improvisée et étendue de l’œuvre qui sera également interprétée en réalité augmentée en octobre 2-025 à la Société des arts technologiques. 

Musciens : Dominic Thibault et João Catalão.

Installation sonore performative créée par Dominic Thibault, en collaboration avec Paul-Antoine Gauvreau. Cette œuvre s’inspirant du readymade utilise une génératrice, acquise par le père de l’artiste en 1998, comme pièce maîtresse. Alimentée par exactement cinq dollars d’essence, la génératrice produit du son amplifié par des haut-parleurs, créant une expérience sonore et visuelle qui interroge l’utilisation des ressources naturelles et le processus de rituel. 

L’installation est éphémère : elle fonctionne uniquement jusqu’à épuisement du carburant.Un volet collaboratif invite des musiciennes et musiciens à s’intégrer à cette expérience sonore. Ils sont encouragés à connecter leurs instruments électriques à la génératrice, jouant ainsi avec le paysage sonore global. Parallèlement, l’installation est documentée collectivement à travers des enregistrements effectués à différentes distances dans la ville.  

Cette œuvre hybride allie réflexion écologique, engagement collectif et innovation sonore, offrant un espace de création critique et immersive sur notre rapport à l’énergie et à la temporalité des objets. 

Installation immersive de réalité augmentée audio (Immersive, audio augmented reality installation, ou AAR) avec performance en direct. Les matériaux vocaux traités de Demetrio Stratos, le chanteur du groupe de rock progressif italien Area - International POPular Group, fusionnent et dansent avec l’électronique et un chanteur en temps réel dissimulé. STRATOS-PHERE est conçu pour une seule personne spectatrice dont les yeux sont bandés. Les sons sont diffusés par un double système quadriphonique (huit haut-parleurs) et un casque à conduction osseuse, « intérieur » et « extérieur ». « Phere » fait référence au rituel de mariage hindou qui consiste à marcher autour du feu sacré ou de l’idole sacrée.

Les places sont limitées. Pour réserver veuillez le faire ici : https://my.weezevent.com/serie-espace-son-strato-sphere

Nicolas Bernier donnera des ateliers ainsi qu’un concert de l’oeuvre Visions couleurs dans le cadre de l’événement A Day of Sound organisé par le commissaire Michal Rataj à la galerie GASK Kutná Hora.