Le candidat au doctorat Jérémie Martineau travaille sur son projet Apophenia, une performance A/V œuvrant à la frontière du réel et de l’imaginaire. Le projet explore le phénomène de paréidolie – un type d’apophénie expliquant la tendance de la perception à imposer une interprétation significative à un stimulus nébuleux – au travers d’une esthétique harsh noise. Cette performance trouble les repères temporels et laisse place à une multitude d’hallucinations auditives par sa présence physique inébranlable, où le son est autant reçu par le corps que les oreilles. Cet environnement sonore construit par synthèse analogique en temps-réel rejoint les textures venteuses et est accompagné de visuels hivernaux alternant entre des prises de caméras, des environnements 3D générés par ordinateur et un système de particules audio-réactif, laissant toujours un doute sur la nature de ce qui est vu et entendu.